La saison terminée, Ricardo Greer est revenu dans les colonnes des Dernière Nouvelles d’Alsaces sur son départ de la SIGaprès 12 saisons passées en France, visiblement en colère contre ce qu’il s’est raconté
Mon départ de la SIG était bel et bien lié à des raisons personnelles et vos insinuations étaient terriblement blessantes. Vous m’avez publiquement soupçonné de vouloir fuir l’état français et par conséquent d’avoir l’intention d’être malhonnête vis-à-vis de celui-ci. Avec de telles allégations, vous avez considérablement terni mon image. Sachez que j’ai battu des records de fidélité à la LNB parmi les joueurs étrangers taxables dans les tranches marginales de 40 % et plus ! Aucun joueur étranger dans l’histoire du basket français n’a payé autant d’impôts que moi ! Si j’avais voulu fuir le fisc, je n’aurais pas attendu ma 12e saison pour le faire !
Vos propos ont fait de tels dégâts que j’ai dû demander à la Direction Générale des Finances Publiques un bordereau de situation. Ils me l’ont remis immédiatement avec la mention « aucun impôt dû à ce jour ». Je le tiens désormais à disposition de mes possibles futurs employeurs qui m’interrogent sur ce sujet.
J’imagine que vous faites allusion au communiqué de la SIG à propos d’un ATD reçu deux jours après l’annonce de mon départ. L’inspecteur des impôts m’a expliqué l’origine de cet ATD, envoyé à titre préventif : une action purement mécanique réservée aux gros contribuables étrangers sur le départ. L’ATD en question fut suivi d’une mainlevée d’un montant de 36700 euros !
Et, pas rencunier, sur son avenir…
Mon histoire avec la France est loin d’être terminée. J’espère encore gagner des titres en tant que joueur puis plus tard en tant que coach.