Le divorce semble être acté entre le Panathinaikos et l’Euroligue. Le sulfureux propriétaire du club athénien, Dimitris Giannakopoulos, multiplie les provocations envers les instances dirigeantes de la compétition européenne.
Selon des informations relayées par le quotidien barcelonais Mundo Deportivo, les dirigeants du Pana réclament la somme de 681 910 €, qui correspond aux 19 victoires du club en saison régulière d’Euroligue, une victoire valant 37 000€ (soit 703 000€ moins des frais de gestion).
Selon le Panathinaikos, l’Euroligue aurait dû verser la somme avant le 15 avril, opération qu’elle n’aurait pas encore réalisée. Les avocats du club grec laissent à l’Euroligue 72 heures pour s’acquitter de la somme avant d’entamer des actions en justice.
Du côté de l’Euroligue, on explique que le non versement de la somme a pour but de se protéger d’amendes non payées de la part du Panathinaikos. Ces amendes correspondent, selon l’Euroligue, à trois matches auxquels a assisté Giannakopoulos alors qu’il a été interdit de présence lors de matches de la compétition pour un an. L’Euroligue invoque l’article 9 de l’accord de licence passé avec chaque club pour justifier cette décision.
Parallèlement, Dimitris Giannakopoulos a encore fait des siennes sur les réseaux sociaux. Après la 3ème manche du quart de finale contre le Real Madrid, il a utilisé son compte Instagram pour encourager le coach du Pana Xavi Pascual à déclarer forfait, estimant que la série était truquée :
L’Europe entière voit et comprend de manière on ne peut plus claire que la compétition ne se joue pas sur le terrain. Quiconque n’est pas d’accord après le match de ce soir est soit stupide soit « dans le coup.
Et Manos Papadopoulos, Président du Panathinaikos, de renchérir :
Il y a eu de très étranges décisions alors que les situations étaient claires et faciles. Je ne suis pas sûr qu’il vaille la peine de jouer le prochain match si tout est déjà prédéterminé.
Le Panathinaikos, qui a déjà annoncé ne pas vouloir jouer l’Euroligue la saison prochaine, et Dimitris Giannakopoulos, n’ont, semble-t-il, pas fini de s’attaquer à la compétition majeure du basket européen. Affaire à suivre.