Thomas Heurtel (FC Barcelona Lassa) fait l'éloge de la ''méthode Pesic''

Thomas Heurtel (FC Barcelona Lassa) fait l'éloge de la ''méthode Pesic''

EuroLeague - Liga Endesa - FC Barcelona Lassa - Svetislav Pesic - Sito Alonso - Thomas Heurtel

Interrogé par le journal catalan Ara, le meneur blaugrana Thomas Heurtel avoue que le vestiaire adhère totalement au style de Svetislav Pesic, remplaçant de Sito Alonso sur le banc barcelonais.

Alors que le Barça Lassa, avant-dernier de l’Euroligue, jouait ce jeudi soir 29 mars à Istanbul contre l’Anadolu Efes (victoire 107-83), dans le cadre de la 29ème journée de la saison régulière de l’Euroligue, le journal catalan Ara a sauté sur l’occasion pour interroger Thomas Heurtel sur les premières semaines de Stevislav Pesic sur le banc du FC Barcelona Lassa, équipe qu’il a déjà pilotée entre 2002 et 2004, avec notamment l’Euroligue 2003 à la clé.

Le tout récent MVP de la Copa del Rey 2018 (15-18 février 2018, victoire du Barça de Pesic en finale contre le Real Madrid) ne tarit pas d’éloges sur les changements liés à l’arrivée de Pesic : « il sait très bien driver le groupe. Dans cette équipe, il y a beaucoup d’egos, beaucoup de stars, et il le gère très bien. On dirait qu’il ne contrôle rien mais en fait il contrôle tout. Il te fait te sentir bien sur et en dehors du terrain. »

Thomas Heurtel est un des grands gagnants de l’arrivée de Pesic : depuis le limogeage de Sito Alonso, il a augmenté son rendement à la passe, avec 13 puis 11 passes décisives lors des deux dernières journées de Liga ACB, et a assis son emprise sur le jeu blaugrana, avec notamment une bonne entente avec Ante Tomic, qui bénéficie des caviars du meneur français, comme le souligne Ara.

Si le Barça Lassa est 3ème de la Liga ACB, il a sombré en Euroligue (9 victoires et 19 défaites avant la 29ème journée), ce qui a sans doute coûté sa place à Sito Alonso. Le remplaçant de Giorgios Bartzokas était attendu au tournant après le limogeage de l’entraîneur grec au terme d’une saison 2016/2017 marquée par l’absence de résultats et les tensions internes. Avec un effectif remanié et de solides joueurs au pedigree Euroligue affirmé (Adrien Moerman et Heurtel) ainsi que de l’ex-NBAer Kevin Séraphin, Alonso n’a pas su faire mieux et en a fait les frais début février.