Le CCRB a réalisé l’exploit de la 12ème journée de Pro A en s’imposant contre Limoges après prolongation alors que les champenois comptaient encore 5 points de retard à 10 secondes de la fin du match. En plus de Mark Payne élu MVP de la 12ème journée et de Tasmin Mitchell auteur du shoot à 3 points de l’égalisation, Nikola Antic a également pu compter sur un très grand Rémi Lesca. L’ancien joueur de Pau-Lacq-Orthez a signé son meilleur match sous ses nouvelles couleurs en compilant 14 points à 5/8 aux shoots dont 4/7 à 3 points, 2 interceptions dont celle décisive sur la remise en jeu du CSP à 5 secondes du buzzer des 40 minutes, 1 passe décisive pour 12 d’évaluation.
Le meneur champenois revient avec nous en exclusivité sur cet exploit :
ISBE : Bonjour Rémi. Raconte-nous tes impressions sur cette superbe victoire ?
Mes impressions sur ce match sont très positives, autant pour les joueurs, que pour le staff que pour ce club et ce beau public! Avec un scénario comme celui-là, le match est devenu important, sûrement un match référence.
Racontes nous ce qui se passe dans ta tête à 5 secondes de la fin du 4ème quart temps ?
Quand Moerman marque sur claquette à 9 secondes de la fin, tout le monde pensait que le match était plié. Sauf qu’un match de basket est terminé quand le buzzer retentit à la fin du 4ème quart temps. Et du coup on score rapidement avec Mark Payne sur une belle passe de Tasmin Mitchell. Et sur la remise en jeu, je vois Moerman regarder avec insistance Jamar Smith pour lui donner la balle, je me tiens prêt à intercepter. L'approximation de la passe fait que je peux l'intercepter, et vous connaissez la suite.
C'est toujours quelque chose de particulier de jouer contre Limoges ? Surtout pour toi ?
Oui c'est sûr, qu’en étant landais et avoir porté le maillot de l'Elan Béarnais, Limoges n'est pas une équipe comme les autres, et surtout qu'ils sont Champion de France en titre, ils sont attendus partout.
Est-ce que désormais le club peut un peu plus regarder vers le milieu que vers le bas du classement ?
J'ose espérer qu'on pourra se projeter vers le haut du classement, que regarder vers le bas. Parce que se sentir menacer d'une relégation, les matchs sont plus difficiles, la peur peut nous tétaniser. Alors que si on arrive à avoir un petit matelas de victoire, les matchs sont différents, les joueurs seront plus libérés et l'ambiance entre le coach, le staff et les joueurs seront moins tendus! A nous de prouver qu'on vaut mieux qu'un petit maintien.