Ligue ESAKE - Grèce - Round 15 : L'Olympiacos joue avec le feu, le Panionios continue

Ligue ESAKE - Grèce - Round 15 : L'Olympiacos joue avec le feu, le Panionios continue

  • Dramas 76-77 Dimoulas

 

Dimoulas démarre bien le match entrainé par Tony Woods, mais Nikola Markovic remet Dramas sur la bonne voie avant que Tony Crocker ne permette aux visiteurs de prendre un petit avantage, 10-16. Ogooluwa Adegboye tente d’enfoncer le clou avec un triple dès le début du deuxième quart, Thodoris Zaras lui répond sur l’action suivante. Puis Dramas resserre la défense et ce sont Julian Vaughn puis Diamantis Slaftsakis qui permettent à Dramas de recoller au score à la mi-temps 32-33.

 

Dimoulas reprend un peu de distance au retour des vestiaires, mais le duo Lazeric Jones-Julian Vaughn relance Dramas et c’est Dante Stiggers qui donne l’avantage aux hôtes sur un nouveau triple. Lazeric Jones l’imite et Dimoulas n’arrive pas à revenir et entame les 10 dernières minutes sur le score de 48-45. Suite à un bon passage de Lazeric Jones, Dramas compte 8 longueurs d’avance mais Dimoulas ne s’avoue pas vaincu, Dimitrios Tsaldaris continuant à alimenter de loin et ça paie puisque Tony Crocker permet aux deux équipes de se retrouver dos à dos 66-66. Dramas réagi alors et Lazeric Jones donne trois points d’avance à son équipe sur un lancer à 30s de la fin. Malheureusement pour Dramas, sur l’action suivante, Nikos Liakopoulos rentre un triple et offre la prolongation. Peu de chose dans cette prolongation, mais Thodoris Zaras pense avoir donné la victoire à son équipe, mais Dimitrios Tsaldaris offre un buzzer beater à Dimoulas, enfin c’est du moins la décision prise par les arbitres, la lumière du buzzer s’allumant alors que le ballon est encore dans ses mains.

 

20 points 3 rebonds et 3 passes pour 20 d’évaluation, c’est la carte rendue par Dimitrios Tsaldaris, le MVP de ce match.

 

Pour Dramas la meilleure copie est rendue par Diamantis Slaftsakis qui cumule 13 points 8 rebonds et 3 passes pour 18 d’évaluation.

 

 

  • Trikala 83-84 Panionios

 

Landon Milbourne ouvre le score pour le Panionios, mais Patrick Ewing Jr et Chris Evans redonnent l’avantage à Trikala. Le bon passage d’Errick McCollum permet aux visiteurs de repasser devant et Guy-Marc Michel vient stopper un passage à vide de plus de deux minutes de la part des deux équipes, 8-11. Trikala accélère et le duo Patrick Ewing Jr – Chris Evans donne à nouveau l’avantage 14-11. Stefan Perunicic rentre un triple qui donne 5 points d’avance à Trikala. L’écart est maintenu jusqu’à la fin du quart temps 20-15. Mihalis Giannakidis permet à Trikala d’augmenter légèrement l’écart, mais suite à un bon passage, le Panionios revient à trois longueurs puis deux sur un triple de Marios Batis. Patrick Ewing Jr profite d’un and-one puis Marios Matalon enchaîne, mais grâce Giannis Athanasoulas, le Panionios prend l’avantage 33-34. Trikala termine bien le quart temps et arrive à la mi-temps sur le score de 39-34.

 

Au retour des vestiaires, Trikala débute bien et compte 9 longueurs d’avance, mais Guy-Marc Michel lance un 0-7 sur un dunk, série stoppée sur un shoot de Michael Porrini. Errick McCollum enchaine les shoots de loin et c’est cette fois le Panionios qui compte 4 points d’avance 55-59. A dix minutes du terme, le Panionios mène 58-62. Vassilis Symtsak permet à son équipe de maintenir l’écart et le Panionios semble bien gérer le match, augmentant très légèrement son avantage, mais Stefan Perunicic y croit encore et remet son équipe dans le droit chemin, Patrick Ewing Jr rentre un triple avant que Michael Porrini n’offre la prolongation à Trikala. Dans cette prolongation, Trikala va maitriser les 4 premières minutes, mais Kevin Langford remet les visiteurs à 1 longueur sur un triple à 45 secondes de la fin. Errick McCollum manque le tir de la victoire, mais Marc Carter prend le rebond et c’est lui qui donne la victoire au Panionios.

 

12 points, 14 rebonds, 4 interceptions, pour 23 d’évaluation, c’est la ligne de stat de Chris Evans, le MVP de ce match qui a disputé la totalité de la rencontre.

 

Pour le Panionios, Marios Batis rend la meilleure carte avec 10 points, 4 rebonds, 5 passes pour 15 d’évaluation.

 

Le mot de Guy-Marc…

 

Victoire compliquée parce que ce n'est jamais facile d'aller gagner las bas. On n’a pas joué notre meilleur basket il faut le dire. On a eu une longue semaine donc je pense qu'on était un peu fatigué. En face ils ont très bien joué et ils ont su nous attaquer là où il fallait pour nous faire déjouer.

 

(c) http://www.panioniosbc.gr/

 

 

  • Rethymno 86-67 Kolossos

 

Le Rethymno démarre bien le match mais Nestoras Kommatos ouvre le score pour le Kolossos sur un triple, mais les hôtes repartent de l’avant par Derek Wright et Kenny Gabriel pour mener 13-5. Le Kolossos a du mal à réagir et Justin Hurtt en profite pour encore augmenter l’écart 19-9, c’est encore lui qui porte le coup de grâce de ce premier quart pour mener 26-10. Sur la lancée du premier quart, le Rethymno impose son rythme et compte 22 points d’avance 35-13. Bambale Osby réagit enfin et le Kolossos refait un peu de son retard notamment grâce à deux shoots de derrière l’arc de Nontas Papantoniou et Christoforos Stefanidis, 39-26. Le match est compliqué pour le Kolossos qui ne réagit que par intermittence et cette fois c’est Angelos Tsamis qui se charge du travail, passes, rebonds, scoring…  45-31. Mais une nouvelle fois, le Rethymno accélère et le score à la mi-temps est largement favorable aux hôtes 52-31.

 

Bambale Osby et Nestoras Kommatos débutent bien le troisième quart, mais à chaque soubresaut du Kolossos, Justin Hurtt annule tout sur un triple. Il en est de même pendant tout le quart temps, le Rethymno très en réussite à trois points maintient 18 points d’écart à 10 minutes de la fin du match 69-51. Durant le dernier acte, les deux équipes se rendent coup pour coup et Bambale Osby permet à son équipe de ne pas sombrer en fin de match. John Sinis vient clore un match sans suspense pour le Rethymno 86-67.

 

Justin Hurtt réalise un gros match avec 30 points à 6/9 à trois points pour 26 d’évaluation.

 

Bambale Osby cumule lui 16 points 6 rebonds pour 16 d’évaluation.

 

 

  • PAOK 56-49 Aris

 

Le PAOK, bien emmené par Mihalis Stairelis, prend rapidement le large. DJ Cooper n’est pas en reste en ce début de match. Après 5 minutes, l’Aris compte déjà 13 points de retard 16-3. L’aris ne trouve pas de solution face à la bonne défense mise en place par le PAOK et seuls Efthimios Tsakaleris et Spyros Mourtos réussissent à trouver la faille. Mark Payne y va aussi de ses shoots, mais Antonis Asimakopoulos ramène l’Aris sous la barre des 10 points 20-11. Les deux équipes se répondent et l’écart se maintient à 10 unités. Aleksandar Vezenkov permet à l’Aris de revenir à 7 points, mais après un temps mort du PAOK, Giorgos Dedas score de loin. Sur une perte de balle de DJ Cooper, Spyros Mourtos inscrit un triple juste avant la mi-temps, 34-25.

 

Au retour des vestiaires, l’Aris resserre la défense et arrive à trouver des solutions. Si l’écart est stable Nikos Gikas puis Antonis Asimakopoulos portent le score à 39-38, mais Mark Payne recreuse un petit écart, annulé par Aleksandar Vezenkov, 43-41 à la fin du troisième quart. Les deux équipes restent à 2-4 points, rien ne sera inscrit pendant 3 minutes. Apollona Tsochlasi alimente le score pour le PAOK, il creuse même le plus gros écart du quart temps sur un tir de loin, 54-47, il reste 3 minutes à jouer. L’Aris s’en remet aux lancers pour alimenter la marque tandis que Mark Payne vient clôturer le score du match 56-49.

 

Giorgos Bogris inscrit 19 points et prend 10 rebonds, avec 19 d’évaluation, il est le MVP de ce match.

 

Pour l’Aris Pyros Mourtos inscrit 13 points et prend 7 rebonds pour 12 d’évaluation.

 

 

  • Panelefsiniakos 54-76 Panathinaikos

 

Le match débute mal pour les deux équipes qui doivent faire face à un peu de maladresse. Il faut attendre une minute trente pour voir es premiers points du Panathinaikos et deux autres minutes pour les suivants. Les supporters du Panelefsiniakos doivent eux patienter 9 minutes…. Oui oui, 9 minutes pour voir enfin Larry Turner inscrire les premiers points de son équipe. Pendant ce temps-là, Nikos Pappas, Jonas Maiulis et leurs coéquipiers ont inscrit 22 points. Ils vont inscrire ensuite deux triple et porter le score à 8-22. Antonis Fotsis ouvre le score pour le deuxième quart et est imité par Vladimir Jankovic. Nikos Pappas est au four et au moulin et le Pana s’envole encore un peu plus pour mener de +22 à deux minutes de la mi-temps. Mais comme au premier quart, le Panelefsiniakos réagit en fin de quart temps et inscrit 6 points consécutifs pour être mener tout de même 22-40 à la mi-temps.

 

Le match semble plié à ce moment du match. Le retour des vestiaires est compliqué et il faut attendre 2 minutes pour voir James Gist faire trembler le filet. Très peu en réussite le Panelefsiniakos ne peut revenir sur le Pana et malgré un and-one de Rob Jones, il y a toujours 17 points à combler. Ramel Curry enchaine les triples comme d’autres les perles et à 10 minutes de la fin, le Pana mène 36-58. Le Panelefsiniakos perd ses nerfs et alors qu’ils demandent prennent un temps mort, ils en profitent pour prendre deux techniques. Roko-Leni Ukic rentre 3 lancers sur les 4 et Loukas Mavrokefalidis inscrit deux points sur la possession qui suit, le score est de 47-70. Le Panathinaikos obtient là une victoire tranquille sans forcer 54-76.

 

15 points, 5 rebonds, 4 passes, 3 interceptions pour 22 d’évaluation, ce sont les stats de Nikos Pappas, le MVP de la rencontre.

 

Pour le Panelefsiniakos, Rob Jones inscrit 15 points et prend 12 rebonds pour 20 d’évaluation.

 

 

  • Patras 71-65 Ikaros

 

Jeremiah Wilson inscrit les deux premiers paniers du match, mais Ivan Aska en fait de même pour Ikaros. Jeremiah Wilson et Andreja Milutinovic scorent à trois points pour donner 4 points d’avance à Patras 12-8. Ikaros profite d’un peu de réussite pour passer devant sur un dunk de Dominique Sutton, mais Andreja Milutinovic inscrit un nouveau panier de loin et repasse devant au tableau d’affichage avant que Dominique Sutton ne vienne égaliser sur un dunk 21-21. Celui-ci permet à Ikaros de créer un premier petit écart 21-27, mais Demarius Bolds puis, après deux minutes sans que rien ne soit inscrit, Vladimir Petrovic démarrent un 10-0. Cette belle série est tout de suite effacée par le 0-8 initié par Ivan Aska, Ikaros repasse devant 33-35 à la mi-temps.

 

Demarius Bolds inscrit son premier triple pour débuter le troisième quart temps, mais Nejc Strnad fait repasser Ikaros devant, Patras va lancer la chasse. Ikaros ne se laisse pas faire et Satirios Manolopoulos redonne de l’air à Ikaros avant de se couper l’herbe sous le pied en commettant une faute technique sur Ioannis Lianos. Patras reprend les rênes grâce à Nikos Argyropoylos. Ivan Aska et Dominique Sutton auront beau faire, Nikos Argyropoylos est en réussite dans ce quart temps. Patras compte 10 points d’avance 69-59 à 3 minutes de la fin et malgré un léger retour d’Ikaros, Jeremiah Wilson donne la victoire à son équipe, 71-65.

 

Ivan Aska sort un gros match avec 21 ponts 13 rebonds pour 30 d’évaluation.

 

Lenny Daniel quant à lui inscrit 9 points et prend 12 rebonds pour 18 d’évaluation.

 

 

  • Olympiacos 83-73 Ilysiakos

 

Stratos Perperoglou ouvre la marque sur lancers et Stelios Iaonnou lui répond sur un lay-up. Après avoir pris la tête, l’Olympiacos se fait déborder par Ilysiakos, Nikos Chatzis montrant l’exemple à ses coéquipiers. De façon surprenante, l’Ilysiakos, dernier du championnat, mène 11-18 chez l’un des très gros du championnat. Stratos Perperoglou entame le deuxième quart par un triple, mais Nikos Chatzis permet à l’Ilysiakos de prendre 10 longueurs d’avance 14-24. Jamario Moon stoppe le début d’hémorragie sur un tir de loin, mais Nikos Chatzis en fait de même quelques secondes plus tard. Ilysiakos est très en jambe en ce début de quart temps et augmente son avance à 15 unités 19-34. Jamario Moon réveille l’Olympiacos qui va infliger un 10-0 à ses visiteurs dans les deux dernières minutes, mais compte toujours 1 points de retard à la mi-temps.

 

La bonne série continue au retour des vestiaires, mais Panagiotis Kafkis la stoppe sur un tir de derrière l’arc. L’Olympiacos tente de s’échapper, mais l’Ilysiakos tient le coup Nikos Chatzis y participant grandement. Cette résistance a ses limites surtout quand Vassilis Spanoulis enchaine 5 points. Cedric Simmons offre 6 points d’avance 64-58 à 10 minutes de la fin du match. Anastasios Antonakis rentre un triple dès le début du dernier quart, Vasileios Kavvadas lui répond, puis plus rien n’est inscrit pendant près de 3 minutes, c’est Mardy Collins qui vient enfin inscrire un triple 69-61. L’Olympiacos tient bien son match et les tentatives de l’Ilysiakos seront veines, l’Olympiacos s’impose à la maison 83-73.

 

Nikos Chatzis inscrit 22 points prend 4 rebonds, donne 4 passe et malgré ses 7 pertes de balles obtient 26 d’évaluation. Il est le MVP de ce match.

 

Jamario Moon inscrit lui 15 points pour 19 d’évaluation.

 

 

Le classement :