Le derby des éternels ennemis (Olympiakos-Panathinaïkos) avec Footballski.fr

Le derby des éternels ennemis (Olympiakos-Panathinaïkos) avec Footballski.fr

EuroLeague - Olympiakos - Panathinaikos

Le premier article de la série des derbys et rivalités européennes. On commence par le plus connu des Derbys grecs entre l'Olympiakos et le Panathinaïkos. Et pour vous servir au mieux nous avons fait appel à un expert du sport hélène : Martial Debeaux de footballski.fr

Pour commencer une petite interview de notre expert Footballski du jour.

ISBE (Inside Basket Europe - Corentin) : Salut, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

FOOTBALLSKI (Martial) : Salut. Je m’appelle Martial, je suis journaliste sportif de métier dans la « vraie » vie si je puis dire et j’écris, entre autres, sur le site Footballski.fr en me concentrant sur le football grec étant donné que c’est une chose qui me passionne.

D’où t’es venue cette passion pour le football grec ?

Il y a plusieurs raisons à ça. Premièrement, je viens du même quartier que Rafik Djebbour, à Grenoble. Du coup, étant jeune, je me suis intéressé à ses matchs, et comme il a longtemps joué en Grèce, et qu’il y joue toujours, j’ai pu développer une certaine passion et une certaine connaissance, aussi, de ce foot-là. Ensuite, j’y suis beaucoup allé en vacances également, un peu partout dans le pays, et j’ai beaucoup aimé. J’y retourne régulièrement d’ailleurs. C’est un véritable pays de football, comme on peut le voir dans les pays méditerranéens, donc on n’est jamais déçu. Il y a toujours plein d’histoires à raconter. On ne s’ennuie jamais, c’est clair et net.

Des références basket ? (meilleurs moments, équipes NBA ou Européennes suivies…)

Niveau basket, je dois t’avouer que je ne suis pas très calé. Je suis ça de très très loin, sans m’intéresser à une équipe en particulier, puisque je n’ai jamais réussi à vraiment accrocher avec le basket, même si je suis ça, quand même, parce que ça fait partie de mon métier d’être au fait de l’actualité sportive. Après, j’ai deux trois références qui me viennent en tête, comme le buzzer beater de Printezis contre le Barça, parce que c’était une fin de folie, dans une ambiance de malade, et ça m’arrive de re-regarder la vidéo parfois tellement c’est de la folie de voir tout ça. Plus récemment, il y a eu les adieux de Diamantidis avec le Pana qui sont, là-encore, une chose que tu ne peux pas voir ailleurs qu’à l’Est.

D’où vient la rivalité entre OLYMPIAKOS- PANA ? (histoire, géographie, géopolitique, résultats sportifs)

Comme beaucoup de derbys, il tient sa source dans l’origine des clubs. En gros, le Pana était l’équipe supportée par la haute société, la classe bourgeoise, et l’Olympiakos celui de la classe populaire, vu qu’il se situe dans le port du Pirée, près d’Athènes. C’est de là qu’est né le fameux Derby des éternels ennemis, comme il s’appelle, et que l’on connaît aujourd’hui.

Au niveau des résultats, ce sont les deux plus gros clubs du pays, donc ça contribue à accentuer la rivalité. En ce qui concerne le palmarès, l’Olympiakos est devant en nombre de championnats et de Coupes gagnées. D’ailleurs, depuis que Cissé est parti du Pana, il n’y a presque même plus de rivalité, l’Olympiakos est trop fort. Si tu veux des chiffres, l’Olympiakos « mène » 74 à 42 si on inclut les championnats, les coupes de Grèce, et les Super Coupe.

Mais, le Pana a un truc en plus : c’est le seul club grec à avoir été jusqu’en finale de la Coupe des Clubs Champions, en 1971 contre l’Ajax (finale perdue). Donc ça donne un moyen d’alimenter les conversations, un peu comme le titre de l’OM en Ligue Des Champions pour faire un parallèle avec la France.


Qu’est-ce qui distingue foncièrement ces 2 entités ?

Aujourd’hui, plus grand chose, mis à part que ce sont deux clubs différents. La différence de classe n’existe plus vraiment, vu que ce sont les deux équipes les plus supportées dans le pays. Mais disons que le Pana, en position de faiblesse sportive, essaye d’aller titiller l’ogre qu’est l’Olympiakos, donc ça a déplacé un peu la source du derby sans le dénaturer, vu qu’il ne pourra jamais disparaître. C’est impossible que la rivalité se dissipe, de toute manière.

Après, ce qui les distingue quand même, ce sont les couleurs : le rouge pour l’Olympiakos, le vert pour le Pana. Quand tu vas à Athènes, ça se voit : il y a des tags de partout dans la ville, pour l’un ou pour l’autre. Ça fait partie du paysage : tu es Pana, ou tu es Olympiakos. Tu ne peux pas être les deux ! Et c’est un degré encore deux ou trois fois supérieure aux rivalités qu’on a en France entre Lyon/ASSE ou PSG/OM. À des années lumières, même. Il faut aller dans le pays pour s’en rendre compte.


Quelle est leur réputation ? (opinion publique, supporters)

Au foot, la réputation de l’Olympiakos est liée à celle de Marinakis, le président de l’équipe, qui a la réputation que l’on connaît. C’est à dire matchs arrangés, arbitres cléments, et j’en passe. Du coup, c’est ce qui alimente le derby : le Pana se place en victime face à l’Olympiakos protégé par les instances. Il y a un peu de vrai et de faux là-dedans, je dirais. La politique sportive de l’Olympiakos me semble bien plus cohérente sur ces dernières années (même si y’a beaucoup à redire dessus, quand même), et ça explique aussi leur succès, surtout au foot. Mais disons que pour l’opinion publique, l’Olympiakos est le « puissant », avec tout ce que ça suppose.

Sinon, les deux clubs sont réputés pour avoir des supporters de feu, là-dessus ça fait un point commun ! Gate 7 (Olympiakos) vs Gate 13 (Pana). Ils sont réputés comme virulents, voire violents si on joue sur les mots. Pas impossible de les voir sur des fights avant les matchs, aussi. Et le huis clos est pas si rare, même courant.

Autre point : l’Olympiakos fait énormément pour les réfugiés, en organisant des distributions quotidiennes de nourriture sur le port, de fournitures aussi via la fondation du club, et l’UNICEF (qui a longtemps été un sponsor maillot). Cet engagement est, à mon sens, assez peu médiatisé hors de la Grèce, alors qu’il est tout à fait remarquable, eu égard aux moyens financiers, logistiques et humains que le club met en place !


Leurs résultats sportifs sur la scène Européenne ces dernières années ?

Sur ce point-là, ça serait plutôt l’Olympiakos qui l’emporterait, avec une présence régulière en Ligue des Champions. Le club est arrivé, parfois, à passer les poules, notamment sous Michel et cette confrontation contre Manchester où ils avaient gagné l’aller 2-0, le principal fait d’armes de ces dernières années. L’an passé, ils sont allés gagner à l’Emirates, par exemple, et ont battu l’Atletico Madrid ou la Juventus de Turin au stade Karaiskakis. Mais il manque encore ce beau parcours, notamment en Europa League où l’on sent qu’il y a la place, mais ça ne fonctionne pas. Je dirais donc peut mieux faire. Surtout que cet été, le club a raté pitoyablement la qualif’ en Ligue Des Champions face à l’Hapoel Be’er Sheva, et se retrouve donc en Europa League. Un mal pour un bien, peut-être.

Le Pana, lui, revient un peu de loin, en ayant raté la Ligue Des Champions puis l’Europa League l’an dernier, après avoir fini dernier d’un groupe plutôt abordable l’année d’avant. Depuis le départ de Cissé, qui correspond à la dernière période où le club était vraiment performant, c’est en dents de scie. Mais cette année, ça a l’air pas mal. Le renouveau est peut-être en marche. Mais ça manque de vraies références, quoi. À voir si Stramaccioni, le coach italien, pourra changer ça.


Aujourd’hui que reste-il de cette rivalité historique ? (PAO toujours club des classes aisées/ OLYMPIAKOS des classes modestes ?)

Comme je te disais au-dessus, la rivalité perdure, et perdurera à vie jusqu’à que l’un des deux clubs disparaisse. La source, elle, a évolué : ce n’est plus une lutte de classes, mais une lutte entre deux clubs rivaux, tout simplement. Il y en a encore qui s’accrochent à ça, mais quand tu étudies sociologiquement les supporters, tu vois bien que c’est mélangé, il y a de tout : des pauvres, des riches, des chômeurs, des chefs d’entreprise, etc.

Ce qui est « beau », c’est que la rivalité se retrouve dans tous les sports. Basket, waterpolo, volley, féminins comme masculins. Tu as la même ambiance, ou presque, à un match Olympiakos-Pana de roller hockey U10 qu’à celui en foot !


Un dernier mot ?

Merci à toi de t’intéresser à ce sujet, je pense que tu vas prendre ton pied : il y a tellement à dire là-dessus !

Après cette superbe introduction de notre ami Martial, je vais donc me pencher sur la section basketball de ces deux clubs de légende.

Comme Martial nous l’a précisé, la rivalité reste intacte dans le basketball également. En témoigne les vidéos suivantes où au Stade de la Paix et de l'Amitié comme à l’Olympic Indoor Hall, l’ambiance est toujours au rendez-vous.


https://www.youtube.com/watch?v=Kk_-7_3Ww0E
https://www.youtube.com/watch?v=RwJXX_RAUO8
https://www.youtube.com/watch?v=XkKxe3L4ApI

Mais lorsqu’on jette un œil du côté du Palmarès la tendance semble inversée, avec un « PAO » dominant assez largement « l’OAKA ». En effet, l’Olympiakos (la section basket ayant été créé en 1931) a remporté trois fois l'Euroligue (1997, 2012, 2013) contre six pour le Panathinaïkos (1996, 2000, 2002, 2007, 2009 et 2011). Palmarès Européen largement affiché par « les verts », leur logo arborant fièrement 6 étoiles. Si l’on considère maintenant le championnat national, c’est encore le « Pana » qui domine avec 34 championnats glanés, avec une domination importante depuis les années 1960 et surtout pendant les années 2000. Entre 2000 et 2010, le « Pana » c’est 9 titres de champions ! Tandis que le rival éternel du Pirée en compte 12 dont une série assez incroyable dans les années 1990 (titrée en 1993, 1994, 1995, 1996 et 1997). Enfin, au niveau des coupes de Grèce, c’est également « i tryffili » (les trèfles) qui dominent avec 17 coupes contre 9 pour « Τhrylos » (la Légende).

Un palmarès national donc largement dominé par les deux ogres Athéniens, l’Aris Salonique arrivant bon troisième (avec 10 championnats, merci Nick Gàlis !) et l’AEK Athènes quatrième (avec 8 championnats). Tous deux ayant glanés ces titres il y a de nombreuses années. Le dernier titre non-remporté par un des deux ogres, étant en 2002 avec la victoire de l’AEK Athènes.

Olympiakos :

  • Le palmarès international est le suivant :
    • Vainqueur de l'Euroligue : 1997, 2012, 2013
    • Finaliste de l'Euroligue : 1994, 1995, 2010 et 2015
  • Le palmarès national est le suivant :
    • Champion de Grèce : 1949, 1960, 1976, 1978, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 2012, 2015, 2016  (12)
    • Vainqueur de la Coupe de Grèce : 1976, 1977, 1978, 1980, 1994, 1997, 2002, 2010, 2011  (9)

Panathinaïkos - Le palmarès international est le suivant :

  • Euroligue (6) :
    • Vainqueur : (1996, 2000, 2002, 2007, 2009 et 2011)
  • Coupe intercontinentale (1) :
    • Vainqueur : 1996
  • Champion de Grèce (34) :
    • Champion : 1946, 1947, 1950, 1951, 1954, 1961, 1962, 1967, 1969, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1977, 1980, 1981, 1982, 1984, 1998, 1999, 2000, 2001, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2013, 2014
  • Coupe de Grèce (17) :
    • Vainqueur: 1979, 1982, 1983, 1986, 1993, 1996, 2003, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
    • Finaliste : 1985, 2000, 2001, 2010 et 2011

 

Un petit tableau récapitulatif :

 

Compétition

Panathinaïkos

Olympiacos

Euroligue

6

3

Championnat Grec

34

12

Coupe de Grèce

17

9

Coupe Intercontinentale

1

1

Triplé (Coupe, Championnat, Euroligue)

2

1

Total

58

25

 

De plus si on l’on fait le bilan de leur rencontres c’est toujours le « Pana » qui mène la danse avec 140 victoires contre 113 (voir tableau ci-dessous).

 

Rencontres

Victoires du Panathinaïkos

Victoires de l’Olympiacos

 

Championnat Panhéllenique (1946–1963)

 

Total

5

3

 

Championnat « Athènes-Pirée »

 

Total

17

15

 

Championnat Alpha Ethniki (1963/64 – 1985/86)

 

Panathinaïkos à domicile

15

6

 

Olympiacos à domicile

10

11

 

Terrain neutre

1

0

 

Total

26

17

 

Championnat A1 Ethniki (1986/87 –…)

 

Panathinaïkos à domicile

52

14

 

Olympiacos à domicile

20

48

 

Total

71

62

 

Coupe de Grèce

 

Panathinaïkos à domicile

4

2

 

Olympiacos à domicile

6

2

 

Terrain neutre

7

3

 

Total

17

7

 

Euroligue

 

Panathinaïkos à domicile

2

1

 

Olympiacos à domicile

0

3

 

Terrain neutre

1

2

 

Total

3

6

 

Total

 

 

140

113

 

 

  • Joueurs et entraineurs marquants
  • Olympiakos : Pero Antic, Alex Acker, Nikola Milutinov, Lazaros Papadopoulos, Theodoros Papaloukas, Linas Kleiza, Fabricio Oberto, Panayiots Fasoulas, Patrick Berveley, Josh Childress, Daniel Hackett, Miloš Teodosić, Ioánnis Bouroúsis, Panayiótis Fasoúlas, Lázaros Papadópoulos, Theódoros Papaloukás, Dimítrios Papanikoláou, Kóstas Papanikoláou, Ioánnis Papapétrou, Michális Pelekános, Yórgos Príntezis, Sofoklís Schortsanítis, Giórgos Sigálas, Konstantínos Sloúkas, Vasílios Spanoúlis.

 

  • Pana : Diamantidis, Dominique Wilkins, Byron Scott, Dejan Bodiroga, Fragiskos Alvertis, Dino Radja, Níkos Gális, Panagiotis Giannakis, Stojko Vranković, Fanis Christodoulou, Antonio Davis, Željko Rebrača, Sofoklís Schortsanítis.

 

  • Joueurs ayant évolué dans les deux équipes
  • Petros Dimitropoulos
  •  Christos Iordanidis
  •  Giorgos Skropolithas
  •  Nikos Boudouris
  •  Nikos Oikonomou
  •  Dimitrios Papanikolaou
  •  Vassilis Xanthopoulos
  •  Andreas Glyniadakis
  •  Ian Vougioukas
  •  Vassilis Spanoulis
  •  Lazaros Papadopoulos
  •  Sofoklis Schortsanitis
  •  Charis Giannopoulos
  •  Stratos Perperoglou
  •  Loukas Mavrokefalidis
  •  Ioannis Bourousis
  •  Paris Maragkos
  •  Žarko Paspalj
  •  Alexander Volkov
  •  Arijan Komazec
  •  Dino Rađa
  •  Damir Mulaomerović
  •  Andrija Žižić
  •   Johnny Rogers
  •  Patrick Femerling
  •  Giorgi Shermadini

 

  • Coachs ayant entrainés les deux équipes
    •  Kostas Mourouzis
    •  Kostas Anastasatos
    •  Michalis Kyritsis
    •  Lefteris Subotić

 

  • Roster pour la saison à venir
    • Olympiakos
      • Green, Erick              
      • Birch, Khem                                                  
      • Young, Patric                                    
      • Toliopoulos, Vassilis                                                
      • Papapetrou, Ioannis                                      
      • Spanoulis, Vassilis (C)                                               
      • Agravanis, Dimitrios                                                 
      • Milutinov, Nikola                                                      
      • Printezis, Georgios                                                    
      • Papanikolaou, Kostas                                               
      • Mantzaris, Vangelis                                      
      • Hackett, Daniel                                              
      • Lojeski, Matt                                     
      • Maragkos, Paris                                            
      • Athinaiou, Ioannis

                                  

  • Panathinaïkos
    • Chris Singleton
    • Demetris Nichols
    • KC Rivers
    • Mike James
    • Lefteris Bochoridis
    • Pat Calathes
    • Antonis Fotsis
    • Nikos Pappas
    • James Feldeine
    • James Gist
    • Vassilis Charalampopoulos
    • George Kalaitzakis
    • Michalis Lountzis
    • Ioannis Bourousis
    • Nick Calathes

 

  • Attentes saison à venir
    • Olympiakos

L’équipe n’a pas trop changé pendant l’inter-saison. Pendant l'été, seulement trois nouveaux visages ont joint les Rouges. L'entraîneur Giannis Sfairopoulos aura une nouvelle arme puissante dans la peinture en la personne de Khem Birch, qui fera ses débuts en Euroligue. D'autre part, Erick Green apporte un peu d'expérience de l'Euroligue avec lui à la mène. Enfin, l’Olympiacos a fait un investissement pour l'avenir avec l’addition du jeune Paris Maragkos, qui arrive directement de l’Université (du côté de Washington chez les American Eagles) et devrait devenir un point d’ancrage dans le frontcourt des Rouges dans les années à venir.

  • Panathinaïkos

Cela semble être une saison de transition qui attend le « pana » après la retraite de l'icône Dimitris Diamantidis. Les verts ont rafraichi leur effectif, changeant de protagoniste à presque chaque poste. Ioannis Bourousis est maintenant le pivot de l’équipe, allié à son partenaire de la dernière saison, l’intenable meneur Mike James. Un autre ancien champion d'Euroligue, le shooter K.C. Rivers et l’intérieur Demetris Nichols prendront également place à bord du navire vert pour la saison 2016-2017. Et l’intérieur de choix, Chris Singleton, qui a mené son équipe du Lokomotiv Kuban Krasnodar au Final Four de l’Euroligue l’année passée. Le « Pana » est donc attendu aux premières loges que ce soit dans son championnat local comme en Euroligue, avec des recrues de choix, citées précédemment mais également un Nick Calathes qui reste un meneur référencé d’Euroligue (MVP de l’Eurocoupe 2012-2013) ou encore Antónios Fótsis (triple gagnant de l’Euroligue en 2000, 2009, 2011).

Ainsi, d’un côté l’on a pu observer de la stabilité (Olympiakos) et de l’autre du mouvement (Panathinaïkos) avec notamment le départ de la légende Diamantidis, il sera donc assez intéressant de suivre le parcours en championnat et en Euroligue des deux équipes. Avec un Pana qui tentera de récupérer le trophée de champion de Grèce abandonné aux « reds » l’année passée. Une finale du championnat sous forme de derby des éternels ennemis n’étant pas à exclure, comme l’année dernière, compte tenu de la structure du championnat grec. Avec cinq équipes dominant depuis toujours le championnat. En Euroligue, les deux équipes vont viser le titre, comme à chaque édition, en essayant d’accrocher tout d’abord un final-four dont elles ont été privées l’année passée.

Les Rouges ouvriront leur saison européenne avec un match retour du match classique qui avait inauguré la compétition en octobre 2000 contre le Real de Madrid en Espagne. Malgré la célébration, l’ouverture de la saison s’annonce dure et la suite a des airs de piège avec les visites au Pirée de l’Anadolu Efes et de l’Olimpia Milano. Six des dix derniers matchs seront à l’extérieur pour l’Olympiakos, y compris un dernier voyage chez le tenant du titre, le CSKA Moscou de Nando De Colo.

Du côté des Verts, l'entraîneur principal Argiris Pedoulakis, qui a déjà été aux commandes du « Pana » entre 2012 et 2014 aura beaucoup d'armes et expériences à sa disposition. Une équipe en grande partie expérimentée avec de l'équilibre entre les tireurs, les scorers, les défenseurs et les rebondeurs qui devrait être assez flexible pour contrer les forces des autres équipes. Pour le « Pana » non plus, le calendrier n’est pas clément (se rendant notamment chez le CSKA Moscou lors du deuxième match et enchaînant Maccabi Tel Aviv, Real Madrid, Olympiakos, Darussafaka Dogus Istanbul et FC Barcelone en novembre). Mais avec une telle variété de talents tout est possible. Cette profondeur de banc pourra permettre de trouver la clé et permettre aux Verts de retrouver les sommets auxquels ils sont habitués.

Un grand merci à Martial pour son aide, sa gentillesse et sa disponibilité. N’hésitez pas à visiter le site Footballski.fr, vous allez vite devenir accro !