Le Real Madrid s’est imposé dans les grandes largeurs (92 à 65) face à un Barça qui n’a su l’inquiéter à aucun moment. Sans que ni Felipe Reyes ni Klemen Prepelic n’aient eu besoin d’entrer en jeu, la densité de l’effectif madrilène n’a pas laissé planer le doute ; si le Barça est devant (d’une petite victoire) en Liga Endesa, le Real Madrid a tenu son rang de champion en titre de l’Euroligue.
Le match commence par un premier petit écart avec un 8-2 de la part du Real Madrid. Fabien Causeur (5 points) et Anthony Randolph (16 points) se montrent d’entrée mais le Barça reste au contact. C’est dans le deuxième quart-temps que le Madrid mettra un coup d’accélérateur auquel le Barça ne saura pas répondre. Avec Facundo Campazzo (7 points, 6 rebonds, 4 passes) à la baguette et Jaycee Carroll (15 points) à la finition, le jeu des Blancs est trop varié pour la défense calamiteuse du Barça. Mais c’est justement en défense que le Real hausse le niveau et fait totalement déjouer les visiteurs. Le quart-temps se termine sur un 31-13 qui fait désordre, les équipes rentrent aux vestiaires avec un écart de 23 points. Les Blaugranas ont encaissé 53 points sur la première période.
Au retour des vestiaires, les Catalans retrouvent un peu de rythme en attaque, notamment grâce à Thomas Heurtel (15 points, 5 passes) et Kevin Pangos, les seuls à peser sur la rencontre. Ante Tomic est aux abonnés absents face à la densité de la raquette madrilène, la paire Gustavo Ayón-Walter Tavares ne laissant aucun répit à leurs vis-à-vis.
Malgré la légère embellie du 3ème quart-temps, la dernière période est à sens unique et ne fait qu’augmenter l’écart, qui atteindra les 30 points en fin de 4ème quart-temps, pour se « réduire » à 27 points. Kévin Séraphin n'est pas entré en jeu côté barcelonais.
Le Real Madrid est 2ème de la compétition à 10 victoires et 2 défaites, tout comme le CSKA Moscou, tandis que le FC Barcelone est en situation délicate puisqu’il se situe en milieu de tableau avec 6 victoires et 6 défaites.