Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Nando de Colo, le nouveau joueur du CSKA Moscou. Nous revenons avec lui sur sa signature en Russie, son passage en NBA mais surtout sur le groupe France.
ISBE : bonjour Nando, comment se déroule le stage à Pau ?
Nando De Colo : très bien, cela fait quelques jours que nous sommes là. Depuis lundi, on est à fond au niveau des entraînements, on n’arrête pas. L’équipe est vraiment concentrée sur les consignes et sur l’intensité que l’on doit mettre pour réussir au mieux.
ISBE : il y a une série de trois matchs qui arrivent, dans quel état d’esprit abordes-tu ces rencontres ?
Nando : dans un bon état d’esprit, concentré, car on sait qu’il va y avoir du très haut niveau. On va rencontrer des équipes qui jouent ensemble depuis pas mal d’années, ce sera un challenge intéressant. Cela va nous permettre de vraiment nous évaluer, pour voir où nous sommes au niveau de la préparation et voir quelles sont les choses encore à améliorer.
ISBE : sais-tu quel rôle tu auras dans ce groupe France ?
Nando: oui et non. L’absence de Tony Parker va me permettre d’avoir un peu plus de responsabilités donc ce sera à moi de les prendre. Je vais essayer de rester sur mon jeu agressif pour faire jouer l’équipe et trouver du scoring.
ISBE : as-tu des objectifs personnels sur cette Coupe du Monde ?
Nando : je suis là pour faire le maximum pour récupérer une médaille avec l’équipe. Les objectifs personnels arrivent après, mais c’est vrai que si je joue mon meilleur basket, ce sera bénéfique pour moi ainsi qu’à l’équipe. Le plus important, c’est d’être là collectivement.
ISBE : parlons de toi maintenant. Tu viens de signer au CSKA, as-tu eu des contacts avec tes nouveaux coachs ou coéquipiers ?
Nando : oui bien sûr, j’ai eu un contact avec le coach et le président avant ma signature. Ils m’ont expliqué le rôle que je vais avoir dans l’équipe, pourquoi il me voulait. C’est une équipe ambitieuse et ce sera un gros défi pour moi d’intégrer l’équipe et faire le maximum pour aller plus loin que le Final Four de l’Euroligue.
ISBE : as-tu le sentiment, surtout à Toronto, de ne pas avoir eu la chance de prouver ce que tu vaux vraiment ?
Nando : oui, il y a ce sentiment, c’est sûr. Mais la NBA, ce n’est pas fini, je n’ai pas encore 34 ans donc on ne jamais ce qu’il peut se passer. On verra bien après mon contrat au CSKA, je n’ai pas fait une croix dessus. Mais c’est vrai qu'on ne m’a pas donné la chance de pouvoir m’exprimer sur le parquet. C’est comme cela, c’est derrière moi. Je ne garde que les bons souvenirs pour continuer sur ma lancée. Maintenant, je me bats pour l’Equipe de France on verra ensuite.