Soulis Markopoulos vient d’entrer dans l’histoire du championnat grec. Lui qui a débuté sa carrière à Dimokritos en 1978, puis a rejoint Iraklis, l’Aris, Makedonikos, l’AEK Athènes puis Maroussi. Depuis 2009 et après deux passages en 1993 et 2005, il coach le PAOK et ce jusqu'en 2019 suite à sa prolongation cet été.
Au cours de ces années il a remporté un Coupe Korac et fut sacré meilleur entraîneur par deux fois en 2008 et la saison dernière.
Mais pourquoi entre-t-il dans l’histoire de ce championnat ? Et bien parce que ce weekend, il vient d’obtenir sa 300ème victoire et que jusque-là personne n’a réussi un tel exploit.
Soulis Markopoulos s’est exprimé à cette occasion son expérience pour le site de l’ESAKE.
Quand j’ai commencé a entraîner, je ne pouvais pas imaginer une telle évolution. En outre, nous parlons d’époques complètement différentes. Ensuite, l'encadrement était plus un passe-temps. Puis ça a gagné le statut professionnel, mais j’ai aimé le sentiment de la création à travers le sport. Pour créer des groupes, pour aider à développer un athlète, avoir un rôle particulièrement important même pour les jeunes enfants qui veulent évoluer. Je n’ai pas vu le temps passer avec le coaching parce que c’était mon passe-temps, que j’aimais ça. Tels que le pêcheur, il peut y passer dix heures parce qu'il aime ce qu'il fait. Avec le temps, le hobby est devenu une profession et je pense qu'il est important pour chaque homme de faire la profession qu'il aime.
Lorsque vous êtes depuis de nombreuses années dans ce domaine. Bien sûr, le nombre de victoires ne dépend pas uniquement de l'entraîneur, il résulte de la combinaison de beaucoup de choses. Quel que soit l'équipe où vous êtes, quels que soient les objectifs du groupe, ce sont les joueurs qui font les victoires. Par exemple, au cours des dernières années, l'Olympiakos et le Panathinaikos font à peine 1-2 défaites au cours de la saison, c'était la même chose pour PAOK ou Aris au cours des dernières années.