Pascal Donnadieu : ''Il faut grandir de ses erreurs''

Pascal Donnadieu : ''Il faut grandir de ses erreurs''

Pascal Donnadieu - JSF Nanterre

Après un début de recrutement haut de gamme avec les arrivées de TJ Campbell, Mykal Riley et Kyle Weems combinées à la prolongation de Johan Passave-Ducteil et le future signature de Joseph Gomis, Pascal Donnadieu, coach de Nanterre, est revenu dans Le Parisien sur ce recrutement

 

Un recrutement n'est réussi qu'une fois qu'on a commencé à jouer, avant... Mais je suis satisfait. J'avais une idée précise et très claire de l'équipe que je souhaitais constituer. Je voulais des profils de joueurs bien spécifiques. Contrairement à la saison dernière où, avec l'Euroligue, il y avait beaucoup de paramètres à prendre en compte, cette fois, je ne voulais pas changer d'idée. Il faut grandir de ses erreurs. 

 

… sur les moyens mis pour recruter Mykal Riley…

 

On a un budget, une masse salariale globale pour les joueurs et c'est à moi de me débrouiller avec. On essaie d'être malins car on n'a plus les droits télé de l'Euroligue (le budget devrait passer de 4,4 millions d'euros à 3,7). Maintenant, il est normal qu'un joueur comme lui ait un très beau contrat. On a fait l'effort qu'il fallait sans tomber dans l'excès. Mais au-delà de la question financière, il vient pour deux saisons, sans aucune clause de départ. Il y a le joueur mais aussi l'homme que je connais et que j'apprécie. Il ne faut pas oublier qu'il a joué 3 saisons avec nous (2009 à 2012), qu'il a été champion de Pro B. C'est l'étranger qui a évolué le plus longtemps au club et reste un joueur charismatique et emblématique de Nanterre. Il sera le porte-drapeau de notre projet pour les deux prochaines années.

 

… et sur l’avenir du club…

 

Le club souhaite poursuivre son développement. En 2015, le palais des sports sera agrandi et on a envie d'être compétitifs. On veut grandir encore. On ne dit pas qu'on est le petit poucet de la Pro A et la venue de Mykal prouve que Nanterre est attractif. On a acquis nos lettres de noblesse et une légitimité sur le terrain par nos résultats depuis quelques saisons (champion de Pro B en 2011, de Pro A en 2013 et vainqueur de la coupe de France en 2014). C'est un message fort. On a le droit d'avoir des ambitions. Sans tomber dans l'autosatisfaction, mais le fait que d'anciens joueurs reviennent (comme Pons ou Daniels par le passé) prouve qu'on ne doit pas être si mal ici.