En pleine préparation avec l’équipe de France et de retour de Summer League, Nobel Boungo-Colo s’est exprimé dans les colonnes du Populaire du Centre sur son expérience américaine
Je ne suis pas resté longtemps avec Miami. Ce n'est pas facile de s'adapter au jeu pratiqué là-bas. C'est assez bizarre : les systèmes sont très courts, c'est un autre basket, très individuel. Je ne suis plus trop habitué à jouer de cette manière. Je me suis rendu compte que j'étais formaté au jeu européen. Les gens qui disent que je "croque", s'ils regardent la Summer League, ça va les changer. En plus, je ne connaissais pas grand monde et tu sens que l'on te regarde beaucoup. Je n'avais pas la pression mais c'est assez dur de montrer ses qualités dans ces conditions. Ça a été assez dur à vivre.
Je voulais voir comment ça se passait. Maintenant, je sais. Je ne vais pas tirer un trait sur mon rêve de NBA même si je m'attendais à autre chose.
Et sur l’attente quant à sa prolongation au Limoges CSP
Quand on est dans le basket, on a l'habitude de ce genre de situation. J'ai eu quelques bons contacts cet été. Un grand coach (Dusko Ivanovic du Panathinaikos) m'a appelé pour me dire qu'il me voulait. C'est ce qui m'a fait le plus plaisir. J'avais du mal à y croire. Mais au final, je suis très content de rester à Limoges. Comment pourrais-je avoir des regrets alors que je vais disputer l'Euroligue pour la première fois avec le club avec lequel j'ai été champion ? C'est impossible, c'est juste énorme.