© photo : FIBA Europe / Elio Castoria
Champion d'Europe 2013 avec l'équipe de France, champion de Pro A avec Pau (2001,2003,2004), champion d'Espagne (en 2006), vainqueur de l'Eurocup 2010 (entre autres)...Nous parlons bien sûr de Florent Pietrus. Celui-ci a accepté très gentiment notre interview avant le match de ce soir contre le Paris-Levallois, et nous le remercions.
Le joueur de 32 ans a un palmarès qui parle pour lui. D'abord, il a une très grande carrière en club. Après avoir remporté des titres avec Pau-Orthez, il part découvrir le championnant espagnol (Malaga, Madrid puis Valence). En cette année 2013, et après 9 ans en Espagne, il décide de revenir en France et rejoint le SLUC Nancy. En 8 matchs cette saison (il a été blessé), il joue 30 minutes pour 6,9 points, 8,3 rebonds et 1,9 passes. Connu pour sa capacité à défendre et à prendre des rebonds, il est aussi l'un des piliers de l'équipe de France avec 141 sélections et ce depuis ses débuts en 2001. Le titre de champion d'Europe remporté en septembre dernier avec ses amis Tony Parker et Boris Diaw est une belle récompense pour lui.
Nous lui avons donc demandé s'il était heureux de son retour en France après 9 année en Espagne, surtout après le titre de champion d'Europe:
"Oui ça me fait très plaisir d'être de retour en France. Cela faisait 9 ans que j'étais parti. J'avais passé de belles années en France à Pau-Orthez. Et c'est vrai que là c'était un souhait pour moi de revenir en France. Après, c'est sûr que de revenir en France avec un titre de champion d'Europe, c'est encore mieux. A chaque déplacement que je fais avec Nancy, il y a une ovation et un engouement de la part du public. Cela fait très plaisir de revenir dans ces conditions."
Il nous a donné son avis sur le niveau de la Pro A après 9 ans d'absence:
"Avant, quand j'étais à Pau, il y avait en gros 4 équipes dominantes - ASVEL, Pau-Orthez, Le Mans et Limoges. Aujourd'hui, la Pro A est devenue une compétition homogène. C'est aussi plaisant à jouer. En Espagne, ça joue au ballon et le championnat est élevé. Les petites équipes là-bas peuvent battre les grandes équipes. Et puis, il y a un engouement autour du basket qui est fort. Mais la Pro A a bien évolué."
Sur son intégration au SLUC Nancy:
"Au début, c'était un peu bizarre pour moi. Déjà pendant presque 10 ans, j'ai parlé espagnol donc déjà là je n'ai plus à parler espagnol, ça me change. Nancy, je connaissais la ville donc mon adaptation a été rapide. La première semaine, cela a été un peu dur. Je trouve qu'en Pro A, ça joue dur, c'est très physique. J'ai été surpris. Donc, il m'a fallu un temps d'adaptation mais je me sens de mieux en mieux. J'espère faire quelque chose avec Nancy cette saison en tout cas."
Sur le coach qui l'a le plus marqué dans sa carrière:
"C'est difficile à dire car tous les coachs m'ont apporté des choses durant ma carrière. Après, si je dois en choisir un, je vais dire Claude Bergeaud car c'est lui qui m'a lancé à mes débuts à Pau. Il a choisi de lancer des jeunes comme Boris Diaw, mon frère Mike et moi. Je peux dire que c'est un peu grâce à lui quand même si j'ai pu faire une telle carrière. Il a eu confiance dans les jeunes, et en moi aussi. Il n'a pas eu peur de me faire débuter donc j'ai de très bons souvenirs."
Nous remercions Florent Pietrus ainsi que Kalem Mauvois pour cette interview exclusive.
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Propos recueillis par Laurie.