Euroleague : dans la douleur, l'Olympiacos s'offre un match 4

Euroleague : dans la douleur, l'Olympiacos s'offre un match 4

  • Olympiacos 78-76 Real Madrid

23-15 | 45-38 | 65-58 | 78-76

Troisième match entre l’Olympiacos et le Real de Madrid, cette fois-ci en terre Grecs qui affichent un bilan de 10 victoires sur 11 matchs d’Euroleague cette saison à domicile. Les cinq majeurs sont les mêmes que d’habitude, seul changement du côté des locaux, avec la présence de Bryant Dunston. Le match commence, la première possession des Reds se termine dans les mains de ce dernier, qui claque le premier dunk du match. Clairement, l’accent est mis sur Dunston, qui hérite de la plupart des ballons offensifs et qui le rend bien, avec sept des neuf premiers points de son équipe. Le Real reste à distance (11-10), grâce entre autres à Rudy Fernandez, qui nous fait apprécier son talent balle en main. Mais voilà, poussé par un public chaud bouillant, l’Olympiacos fait un premier écart en fin de premier quart temps, pour mener 23 à 15 après dix minutes de jeu.

 

Les Grecs continuent sur leur lancée, avec un 9-4 qui donnent le premier gros écart du match (32-19) lors des trois premières minutes. L’action du match ? Ce poster dunk de Matthew Lojeski, qui monte sur l’immense (2m16) Salah Mejri. La suite du quart se rééquilibre, les deux équipes se rendant coup pour coup, mais clairement, les Madrilènes montrent un autre visage, avec le duo Fernandez (13 points) et Sergio Llull (8 points). C’est l’Olympiacos qui mène au score à la mi-temps sur le score de 45 à 38, grâce notamment à Dunston (14 points et 7 rebonds).

 

Au retour des vestiaires, c’est Llull qui ouvre le compteur, après deux minutes de disettes. Spanoulis répond, mais voilà que Printezis prend sa quatrième faute rapidement dans ce troisième quart et retourne sur le banc. Rudy marque un tir à trois points qui ramène le Real à -2 (49-47). La défense des visiteurs monte d’un cran, avec une presse tout-terrain. L’Olympiacos a du mal et comme à son habitude, c’est Spanoulis qui prend les choses en main, avec deux tirs à trois points. Dunston refait parler de lui et les locaux reprennent un petit écart (59-51) alors qu’il reste trois minutes.

 

Passons directement au dernier quart temps, qui fut des plus haletant ! Il reste un peu plus de cinq minutes à jouer, les Grecs sont devants de trois petits points, avec plus de cinq minutes sans marquer le moindre panier… Mais Spanoulis, again, remet dans le droit chemin son équipe avec un tir à trois points. Dans la foulée, Sergio Rodriguez lui répond (71-70). Ce dernier permet même au Real de passer devant pour la première fois du match alors qu’il reste 39 secondes (73-74). Printezis marque et les Reds repassent devant alors qu’il reste 21 secondes. Remise en jeu pour le Real, Felipe Reyes obtient la faute rapidement et ne convertit qu’un seul de ses lancers francs. Évidemment, les visiteurs font faute sur Brent Pettway (monsieur 69% aux lancers francs cette saison en Euroleague). Il ne déroge pas à sa réputation et marque aucun de ses deux LF ! La fin de match est extraordinaire, les fautes se multiplient et Rodriguez permet au Real de revenir a égalité, 76-76, il reste alors moins de dix secondes. Moment choisi pour Slaughter de faire faute sur Kostas Sloukas qui ne tremble pas sur la ligne des lancers francs. Ballon de la gagne (bis répétita), Fernandez est bien défendu, Llull hérite du ballon et provoque la faute… Mais rate son premier tir ! Il rate le deuxième et le rebond est capté par les Grecs, qui l’emportent sur le score final de 78 à 76.

 

Du côté des statistiques, l’homme du match pour l’Olympiakos n’est autre que Dunston, qui compile 21 points, 9 rebonds et 4 passes pour 32 d’évaluation. Pour le Real on peut détacher le trio Fernandez (18 points), Rodriguez (19 points) et Llull (16 points). Mention spéciale aussi à Felipe Reyes, qui termine avec 13 points et une bonne activité au rebond.