Ce soir à Villeurbanne, c'est une ASVEL dans une mauvaise période il faut l'avouer tant en championnat qu'en EuroCup, qui recevait le leader invaincu du groupe B, les Espagnols de l'Herbalife Gran Canaria.
- ASVEL 75-92 Gran Canaria
21-22 | 43-49 | 62-76 | 75-92
Les deux équipes se montrent incisives en ce début de rencontre et pour Villeurbanne c'est Taurean Green chaud d'entrée derrière l'arc qui inscrit 6 pts. La raquette de la Green Team se heurte au géant Walter Tavares (2m20) qui offre pas mal de deuxièmes chances à son équipe en tapant le ballon aux rebonds. Avec une audacieuse adresse les visiteurs posent un 8-0 qui repousse l'ASVEL à -6, mais David Lighty en roublard sous le cercle puis Edwin Jackson avec un triple & one ramènent tout le monde a égalité (16-16). Deux pertes de balles consécutives des verts sur marché permettent au Espagnols de prendre de nouveau 4 pts d'avance... avant que Bader ne marque à 3 pts et que de l'autre côté du terrain Livio Jean-Charles ne mette un contre de mammouth pour permettre à Lighty un dernier coup de poker sur un tir très lointain... il rate de justesse et la salle semble conquise.
On ne badine pas avec la marque dans ce deuxième quart, les joueurs de Gran Canaria poursuivent leur matraquage de loin et finissent par faire un nouveau mini break +7 (32-39) face une ASVEL qui ne cesse de sortir les dents et de se montrer agressive (mais en panne de réussite passagère). Le match ne tourne pas au cauchemars pour l'équipe locale qui s'accroche, au risque de commettre quelques maladresses... mais à 3 pts les Espagnols sont décourageants (6/8 dans ce quart). Les deux équipes rentrent aux vestiaires après une belle première mi-temps.
L'équipe visiteuse change de braqué au début de la troisième période et s'échappe à +11. Le jeu développé par Gran Canaria est assez admirable il faut le reconnaître sans parler de cette adresse... toujours cette adresse qui fait pousser des soupirs à l'Astroballe. L'écart grandit à +17 en fin de troisième quart et les Villeurbannais, qui ont tenu bon jusqu'à présent dans l'envie de bien faire pourraient bien subir les conscéquences morales de ces difficiles 10 minutes.
L'ASVEL va se faire un devoir de ne pas craquer en revenant à -12 à 5 minutes de la fin du match grâce à une très belle présence d'Ahmad Nivins. Mais il n'y aura pas de miracle... trop sifflée, trop coupée dans son élan par ses satanées balles qui collent aux doigts des visiteurs, les hommes de Pierre Vincent n'auront rien pu faire pour enrayer la série de victoires des leaders du groupe...